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Nath111

Macropodes erythropterus

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Macropodes erytropterus, mon coup de cœur

Les macropodes sont devenus l’un de mes centres d’intérêt sur un coup de cœur il y a quatre ans, lors d’une sortie aquariophile. Mon préféré est incontestablement le macropode erythropterus ou macropode à dos rouge.
J’ai trouvé mes premiers spécimens en Allemagne à Fribourg , en juillet 2008, dans un petit magasin d’aquariophile que je conseille fortement car l’on y trouve souvent des poissons peu courants (Unterwasser).

La première chose que l’on m’a dite est que j’avais payé cher un poisson très commun ; propos excessifs car je peux mettre son auteur au défi de trouver un macropode autre que l’opercularis en animalerie française.
J’ai installé 2 couples dans 120L installé au sous-sol dans un semblant de pièce-à-poissons. La température minimale était de 15°C (température ambiante) mais montait à 21°C avec le thermoplongeur que je mettais en fonction la journée. Le bac n’étant éclairé que par la lumière du jour issue d’une lucarne, les plantes de surface ne tenaient pas.
Pensant que ceci ne facilitait pas la création de nid de bulles et attendant désespérément une reproduction, j’ai fini par disposer en surface des morceaux de polystyrène. Peu de temps après j’ai trouvé un nid de bulles.

Je me souviens avoir retrouvé (enfin plutôt ma chienne) un ou deux macropodes au sol, dans une gangue de poussière. Ils sont très doués pour trouver la plus petite ouverture… et je me demande comment un poisson de cette taille peut fuguer par des ouvertures qui semblent plus étroites que lui !
Je ne les ai, hélas, pas toujours retrouvé à temps et j’ai du acheter d’autres individus (une belle souche que j’ai encore trouvé en Allemagne au Kolle Zoo de Ludwishaffen).
Les Erythropterus ont une réputation d’agressivité intra spécifique que je mettais en doute jusqu’à la maturité sexuelle et la formation d’un couple qui enchainait les pontes. J’ai du retirer les deux individus célibataires qui ont rejoint un 180L, laissant le couple reproducteur seul dans le 120L.
J’ai été amené à vider le 120L, le couple a donc rejoint un bac communautaire de 180L où la température un peu plus élevé (25°C) n’a pas semblé leur déplaire.
Je ne me lasse pas de la beauté de ces poissons. Le mâle, toutes nageoires déployées devant une femelle à la robe rendue pâle en période de reproduction, est un spectacle à lui seul.

J’ai prélevé des larves que j’ai placées dans un seau transparent et couvert de 5L. Je les y ai fais grandir avec changement d’eau 2 fois par semaine, pas de filtration et mousse de java. Ils étaient nourris d’œufs d’artémias décortiqués, de grindals, de nauplies d’artémias. Le contenant était non chauffé mais posé sur le couvercle d’un 400L dont la rampe dégageait de la chaleur.
Six juvéniles ont rejoint les parents sans aucun problème. Je les ai encore, ce sont à présent de magnifiques poissons de près de 15cm au corps imposant.

Ils sont à présent dans un 100L avec racines, anubias et fougères, bac éclairé par la lumière du jour, avec filtre maison et à température ambiante : 22°c minimum et 26°C en été. Le PH est de 6.5, GH6, KH3. Un petit philodendron trempe dans le bac et a développé un système racinaire dont le but est de baisser le taux des polluants. Je les ai toujours maintenus en eau douce avec changement d’eau tous les 15 jours. L’eau de conduite de Montbéliard étant assez dure, je suis obligée de la couper : eau de conduite (1/3) et eau de pluie pour compléter.

Ayant peu de place avant on déménagement, je n’ai pas voulu isoler beaucoup de petits et j’en ai le regret car je suis en train de perdre ma souche.
La dernière femelle est morte, il ne me reste que 5 mâles.
Cependant, je me dis qu’étant donné le caractère de ces poissons, introduire ou une plusieurs femelles risque de mettre le désordre dans le bac. Une hiérarchie semble s’être instituée au cours du temps entre les mâles ; ils s’impressionnent quelques fois, sans plus. Il n’empêche que si je laisse le groupe en l’état, je perds ma lignée. Dilemme cornélien.
Je dirais que c’est un poisson peu exigeant tant au niveau de la température qu’au niveau de la nourriture : sec, congelé, vivant, tout lui convient.

Après avoir pesé le pour et le contre, j’ai finalement acheté des femelles chez Unterwasser à Fribourg ; j’en ai pris 4 encore jeunes, l’une d’elles est en fait un mâle, le vendeur s’étant visiblement trompé. La mise en présence s’est très bien passée malgré mes craintes, de superbes nids de bulles s’enchainent, j’ai eu plusieurs pontes avec prédation des larves de la part des parents. Un alevin a échappé au carnage et se cache actuellement dans des plantes de surfaces que j’ai ajoutées dans le but de préserver quelques petits. A la prochaine éclosion, je prélèverai des larves.




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